
Les Journées Nationales de France urbaine se sont clôturées ce vendredi 11 octobre 2024. L’occasion d'exprimer tout à la fois inquiétude et colère après les annonces du Gouvernement Barnier du 10 octobre dernier qui prévoient de ponctionner les recettes des collectivités à hauteur de 5 milliards d’euros a minima et en particulier auprès des 450 plus grandes collectivités : « Cette décision est dangereuse pour le pays, contre-productive et périlleuse pour les Françaises et les Français ». (…)
Au-delà de cette méthode inacceptable, c’est l’ampleur des montants annoncés et le non-respect des engagements de l’État que les élus de France urbaine dénoncent unanimement et au-delà de leurs sensibilités politiques différentes.
D’abord parce que les grandes villes, agglomérations et métropoles représentent, à elles seules, près du quart de l’investissement public du pays. Les conséquences d’une telle mesure seraient dramatiques en matière d’investissement au moment où le pays en a tant besoin. Parce que deux tiers des Françaises et des Français en situation de pauvreté résident dans les grandes agglomérations. Parce que l’engagement des grandes agglomérations, où sont produits 2/3 des gaz à effet de serre, est déterminant dans la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, parce que la République a besoin d’être recousue et que les grandes villes et métropoles sont de véritables pôles de stabilité. (…)
La nouvelle étape de la décentralisation à laquelle France urbaine aspire et pour laquelle elle souhaite faire des propositions, ce serait plus d'efficacité de l’action publique dans bien des domaines : des logements mieux isolés aux déplacements moins polluants, en passant par la mise en œuvre de politiques alimentaires territoriales ou encore par des actions pour la santé environnementale et la prévention.
L’annonce du Gouvernement est une remise en cause frontale de la démocratie locale. Car en réalité, il ne s’agit ni plus ni moins que de détourner à d’autres fins la contribution des contribuables locaux, déterminée par des élus locaux qui ont été démocratiquement élus.
France urbaine - Communiqué complet
Au-delà de cette méthode inacceptable, c’est l’ampleur des montants annoncés et le non-respect des engagements de l’État que les élus de France urbaine dénoncent unanimement et au-delà de leurs sensibilités politiques différentes.
D’abord parce que les grandes villes, agglomérations et métropoles représentent, à elles seules, près du quart de l’investissement public du pays. Les conséquences d’une telle mesure seraient dramatiques en matière d’investissement au moment où le pays en a tant besoin. Parce que deux tiers des Françaises et des Français en situation de pauvreté résident dans les grandes agglomérations. Parce que l’engagement des grandes agglomérations, où sont produits 2/3 des gaz à effet de serre, est déterminant dans la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, parce que la République a besoin d’être recousue et que les grandes villes et métropoles sont de véritables pôles de stabilité. (…)
La nouvelle étape de la décentralisation à laquelle France urbaine aspire et pour laquelle elle souhaite faire des propositions, ce serait plus d'efficacité de l’action publique dans bien des domaines : des logements mieux isolés aux déplacements moins polluants, en passant par la mise en œuvre de politiques alimentaires territoriales ou encore par des actions pour la santé environnementale et la prévention.
L’annonce du Gouvernement est une remise en cause frontale de la démocratie locale. Car en réalité, il ne s’agit ni plus ni moins que de détourner à d’autres fins la contribution des contribuables locaux, déterminée par des élus locaux qui ont été démocratiquement élus.
France urbaine - Communiqué complet
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