
Après avoir mis en exergue la nécessité de re-localiser la production, d’accroître la résilience dans nos chaînes d’approvisionnement ou d’un « green new deal » européen, les accords de libre-échange (ALE) s’invitent de nouveau dans les agendas politiques.
Depuis le refus du Sénat de ratifier l’accord de libre-échange avec le Canada - en partie en vigueur depuis 2017 - et la difficile reprise des négociations avec les pays du Mercosur, le gouvernement français semble hésiter sur la conduite à tenir quant aux différents ALE. Si la politique commerciale, et donc la signature de ces accords, est de la compétence exclusive de l’UE, il n’en demeure pas moins vrai que la France est à la manœuvre pour peser sur les négociations.
La question se pose alors de l’utilité pour l’économie française et européenne de tels accords. Si les projections macroéconomiques semblent aujourd’hui indiquer des impacts bien faibles au regard des risques (notamment environnementaux) , c’est parce que les ALE sont des instruments désuets, héritages de la pensée économique des années 1990 qui estimait que la mondialisation était « heureuse ».
Au sommaire :
- Retour en 1817
- Et l’environnement dans tout ça ?
- Inventer de nouvelles régulations de la mondialisation
Source - The Conversation
Depuis le refus du Sénat de ratifier l’accord de libre-échange avec le Canada - en partie en vigueur depuis 2017 - et la difficile reprise des négociations avec les pays du Mercosur, le gouvernement français semble hésiter sur la conduite à tenir quant aux différents ALE. Si la politique commerciale, et donc la signature de ces accords, est de la compétence exclusive de l’UE, il n’en demeure pas moins vrai que la France est à la manœuvre pour peser sur les négociations.
La question se pose alors de l’utilité pour l’économie française et européenne de tels accords. Si les projections macroéconomiques semblent aujourd’hui indiquer des impacts bien faibles au regard des risques (notamment environnementaux) , c’est parce que les ALE sont des instruments désuets, héritages de la pensée économique des années 1990 qui estimait que la mondialisation était « heureuse ».
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