
Le débat sur les « classes moyennes » est un serpent de mer de la vie politique qui refait surface à la moindre occasion. De quoi se compose, concrètement, cette classe du milieu, entre la France populaire et celle d’en haut ?
Autant le débat fait rage, autant les définitions sont rares.
Il est important de tenter de combler ce vide. Pour le faire, on peut procéder de deux façons : raisonner en termes de revenus ou de catégories sociales.
Dans le débat public, les « classes moyennes » sont souvent définies par leurs niveaux de vie : ce sont ceux qui sont ni modestes, ni aisés.
L’Observatoire des inégalités, par exemple, considère que les classes moyennes ont un niveau de vie après impôts et prestations sociales compris entre 1 500 et 2 700 euros pour une personne seule, ou entre 3 750 et 6 500 pour un couple avec deux adolescents (données 2020). Puisque l’organisme considère que ces classes moyennes sont comprises entre les 30 % les plus modestes et le 20 % les plus aisés, elles représentent toujours 50 % de la population, par définition
Il n’existe aucune méthode scientifique pour trancher.
Il faut se poser la question du sens des mots. Peut-on qualifier par exemple de « moyenne » une personne dont le niveau de vie est parmi les 15 % les plus aisés ? Assurément non, puisqu’elle aurait un revenu supérieur à 85 % de la population. Ou alors, la notion de « moyenne » perdrait son sens d’intermédiaire entre un haut et un bas.
Source >> OBS des Inégalités
Autant le débat fait rage, autant les définitions sont rares.
Il est important de tenter de combler ce vide. Pour le faire, on peut procéder de deux façons : raisonner en termes de revenus ou de catégories sociales.
Dans le débat public, les « classes moyennes » sont souvent définies par leurs niveaux de vie : ce sont ceux qui sont ni modestes, ni aisés.
L’Observatoire des inégalités, par exemple, considère que les classes moyennes ont un niveau de vie après impôts et prestations sociales compris entre 1 500 et 2 700 euros pour une personne seule, ou entre 3 750 et 6 500 pour un couple avec deux adolescents (données 2020). Puisque l’organisme considère que ces classes moyennes sont comprises entre les 30 % les plus modestes et le 20 % les plus aisés, elles représentent toujours 50 % de la population, par définition
Il n’existe aucune méthode scientifique pour trancher.
Il faut se poser la question du sens des mots. Peut-on qualifier par exemple de « moyenne » une personne dont le niveau de vie est parmi les 15 % les plus aisés ? Assurément non, puisqu’elle aurait un revenu supérieur à 85 % de la population. Ou alors, la notion de « moyenne » perdrait son sens d’intermédiaire entre un haut et un bas.
Source >> OBS des Inégalités
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