
Le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) publie, le 31 janvier 2019, la 3e édition du bilan de la délinquance. Le document analyse l’évolution des crimes et délits comptabilisés par les services de police et de gendarmerie sur l’année 2018.
Ce bilan annuel sera complété par l’enquête de victimation “Cadre de vie et sécurité” (CVS), publiée en fin d’année par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Augmentation sensible du nombre de violences sexuelles enregistrées
Les plaintes pour violences sexuelles sont celles qui enregistrent la plus forte augmentation, soit 19% de plus qu’en 2017. Selon le SSMI, cette hausse s’explique “notamment par une évolution du comportement de plainte des victimes, dans le climat de l’affaire Weinstein et des différents mouvements sur les réseaux sociaux pour la libération de la parole des victimes”.
Même si les conditions d’accueil des victimes ont fait l’objet d’améliorations, le nombre réel de plaintes pour violences sexuelles enregistrées, qui s’élève à 48 100 cette année (dont 19 200 plaintes pour viols), demeure “vraisemblablement” sous-estimé.
Violences, vols et escroqueries
En 2018, le nombre de victimes d’homicides s’élève à 845, contre 825 en 2017. Toutefois, il n’atteint pas le chiffre de l’année 2016, de 892, marquée par l’attentat du 14 juillet à Nice, qui avait fait plus de 80 victimes.
Le nombre de victimes de coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) enregistré par les forces de sécurité progresse pour la sixième année consécutive, en hausse de 8% par rapport à l’année dernière.
Les vols avec violences sans armes reculent depuis cinq ans. Ils représentent 80 900 infractions contre 104 800 en 2014 et 91 200 en 2016. L’unité urbaine de Paris est particulièrement touchée et les jeunes de 18 à 22 ans ciblés. La baisse des vols avec armes se poursuit (-10% cette année).
Les escroqueries et infractions assimilées se stabilisent en 2017 et 2018. Les forces de sécurité enregistrent 323 100 victimes en 2018 et 319 200 en 2017, contre 311 800 en 2016.
Les cambriolages de logements sont globalement en diminution, pour la première fois depuis trois ans. Les régions les plus touchées sont l’Île-de-France et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).
Dans les Outre-mer, le SSMSI note une baisse sensible des cambriolages de logements et du nombre de vols violents. Toutefois, les habitants de Guyane et de Guadeloupe demeurent plus souvent victimes d’actes de violence que ceux de la métropole.
Vie Publique - Synthèse - 2019-02-11
Ce bilan annuel sera complété par l’enquête de victimation “Cadre de vie et sécurité” (CVS), publiée en fin d’année par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Augmentation sensible du nombre de violences sexuelles enregistrées
Les plaintes pour violences sexuelles sont celles qui enregistrent la plus forte augmentation, soit 19% de plus qu’en 2017. Selon le SSMI, cette hausse s’explique “notamment par une évolution du comportement de plainte des victimes, dans le climat de l’affaire Weinstein et des différents mouvements sur les réseaux sociaux pour la libération de la parole des victimes”.
Même si les conditions d’accueil des victimes ont fait l’objet d’améliorations, le nombre réel de plaintes pour violences sexuelles enregistrées, qui s’élève à 48 100 cette année (dont 19 200 plaintes pour viols), demeure “vraisemblablement” sous-estimé.
Violences, vols et escroqueries
En 2018, le nombre de victimes d’homicides s’élève à 845, contre 825 en 2017. Toutefois, il n’atteint pas le chiffre de l’année 2016, de 892, marquée par l’attentat du 14 juillet à Nice, qui avait fait plus de 80 victimes.
Le nombre de victimes de coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) enregistré par les forces de sécurité progresse pour la sixième année consécutive, en hausse de 8% par rapport à l’année dernière.
Les vols avec violences sans armes reculent depuis cinq ans. Ils représentent 80 900 infractions contre 104 800 en 2014 et 91 200 en 2016. L’unité urbaine de Paris est particulièrement touchée et les jeunes de 18 à 22 ans ciblés. La baisse des vols avec armes se poursuit (-10% cette année).
Les escroqueries et infractions assimilées se stabilisent en 2017 et 2018. Les forces de sécurité enregistrent 323 100 victimes en 2018 et 319 200 en 2017, contre 311 800 en 2016.
Les cambriolages de logements sont globalement en diminution, pour la première fois depuis trois ans. Les régions les plus touchées sont l’Île-de-France et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).
Dans les Outre-mer, le SSMSI note une baisse sensible des cambriolages de logements et du nombre de vols violents. Toutefois, les habitants de Guyane et de Guadeloupe demeurent plus souvent victimes d’actes de violence que ceux de la métropole.
Vie Publique - Synthèse - 2019-02-11
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