Les habitations à loyer modéré construites par des offices publics constituant des ouvrages publics, les riverains sont recevables à rechercher la responsabilité du propriétaire de cet ouvrage à raison de sa mauvaise implantation, notamment au cas où les préjudices allégués procéderaient de la méconnaissance des règles d’urbanisme.
Ni la circonstance que le permis de construire a été délivré par une autorité administrative distincte, ni celle qu’il n’a pas fait l’objet d’un recours contentieux ne sont de nature à faire obstacle à l’engagement de la responsabilité du maître de l’ouvrage.
Dès lors que la méconnaissance de règles d’urbanisme est directement à l’origine du préjudice résultant de la proximité immédiate de logements sociaux, un tel préjudice, constitué tant de la perte de valeur vénale et des troubles de jouissance que de la nécessité de bâtir un mur de séparation, peut être indemnisé.
CAA N°13BX01410 - 2015-02-19
Ni la circonstance que le permis de construire a été délivré par une autorité administrative distincte, ni celle qu’il n’a pas fait l’objet d’un recours contentieux ne sont de nature à faire obstacle à l’engagement de la responsabilité du maître de l’ouvrage.
Dès lors que la méconnaissance de règles d’urbanisme est directement à l’origine du préjudice résultant de la proximité immédiate de logements sociaux, un tel préjudice, constitué tant de la perte de valeur vénale et des troubles de jouissance que de la nécessité de bâtir un mur de séparation, peut être indemnisé.
CAA N°13BX01410 - 2015-02-19
Dans la même rubrique
-
RM - Mise en oeuvre des servitudes de passage des piétons le long du littoral
-
Actu - De l’urbanisme transitoire pour « accompagner le changement » de trois quartiers NPNRU - Le cas de la Métropole Européenne de Lille (MEL)
-
Juris - Raccordement aux réseaux et refus de permis de construire
-
JORF - Restructuration d'une station d'épuration des eaux usées soumise à la loi littoral - Autorisation exceptionnelle au titre de l'article L. 121-5 du code de l'urbanisme
-
Juris - Infractions aux règles d’urbanisme - La liquidation de l'astreinte étant relative à l'exécution d'une décision judiciaire, le contentieux de son recouvrement relève de la juridiction judiciaire