
L’éducation prioritaire est une politique qui vise à réduire les écarts de résultats scolaires liés aux origines sociales. Elle concentre des moyens au bénéfice de 20 % des élèves et 30 % des élèves défavorisés dans plus de 1 000 réseaux d’éducation prioritaire, réunissant collèges et écoles, dont 350 en éducation prioritaire renforcée (REP+), pour un coût de 1,4 Md€ en 2016 et 1,6 Md€ en 2017.
Au terme de son évaluation, la Cour constate que l’éducation prioritaire, telle qu’elle a été mise en œuvre jusqu’à présent, n’a pas atteint son objectif, qui est de limiter à 10 % les écarts de niveaux entre élèves en éducation prioritaire et hors celle-ci. Ces écarts demeurent, selon les disciplines, entre 20 et 35 %.
Pour que cette politique tienne ses objectifs, les moyens qui y sont consacrés devraient être davantage orientés vers les premières années de l’enseignement primaire et plus ciblés en faveur des REP+. La gestion des enseignants devrait par ailleurs être adaptée et l’architecture de la politique révisée, afin de renforcer l’autonomie de réseaux confortés et mieux évalués.
Au sommaire
- Le bilan de la politique d’éducation prioritaire
- Les solutions pour atteindre les objectifs de l’éducation prioritaire
La Cour formule 17 recommandations réparties en six grandes orientations visant à :
- fortifier l’autonomie, la responsabilité et l’évaluation des réseaux de l’éducation prioritaire renforcée ;
- doter l’éducation prioritaire d’outils d’évaluation plus performants ;
- concentrer l’action publique sur le premier degré ;
- ajuster la gestion des enseignants aux besoins de l’éducation prioritaire ;
- revoir le processus d’identification des bénéficiaires et réviser les mécanismes d’allocation des ressources ;
- favoriser la mixité scolaire en renouvelant les mécanismes d’affectation des élèves.
Cour des Comptes - Rapport - 2018-10-17
Synthèse
Au terme de son évaluation, la Cour constate que l’éducation prioritaire, telle qu’elle a été mise en œuvre jusqu’à présent, n’a pas atteint son objectif, qui est de limiter à 10 % les écarts de niveaux entre élèves en éducation prioritaire et hors celle-ci. Ces écarts demeurent, selon les disciplines, entre 20 et 35 %.
Pour que cette politique tienne ses objectifs, les moyens qui y sont consacrés devraient être davantage orientés vers les premières années de l’enseignement primaire et plus ciblés en faveur des REP+. La gestion des enseignants devrait par ailleurs être adaptée et l’architecture de la politique révisée, afin de renforcer l’autonomie de réseaux confortés et mieux évalués.
Au sommaire
- Le bilan de la politique d’éducation prioritaire
- Les solutions pour atteindre les objectifs de l’éducation prioritaire
La Cour formule 17 recommandations réparties en six grandes orientations visant à :
- fortifier l’autonomie, la responsabilité et l’évaluation des réseaux de l’éducation prioritaire renforcée ;
- doter l’éducation prioritaire d’outils d’évaluation plus performants ;
- concentrer l’action publique sur le premier degré ;
- ajuster la gestion des enseignants aux besoins de l’éducation prioritaire ;
- revoir le processus d’identification des bénéficiaires et réviser les mécanismes d’allocation des ressources ;
- favoriser la mixité scolaire en renouvelant les mécanismes d’affectation des élèves.
Cour des Comptes - Rapport - 2018-10-17
Synthèse
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