
Le gouvernement a détaillé et défendu sa stratégie pour ramener le déficit à 3% du PIB à l'horizon 2027, lors du débat d’orientation et de programmation des finances publiques qui a eu lieu, ce lundi 29 avril, à l'Assemblée nationale. Une séance ponctuée par les demandes réitérées du groupe Socialistes d'obtenir le programme national de réforme 2024, document annexé au Pacte de stabilité et de croissance européen, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2025.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, n'a pas tardé à accéder à la demande des députés Socialistes, en transmettant le document à la représentation nationale, et indiquant qu'elle n'y trouverait "aucune chose singulière" par rapport à ce que le gouvernement défend haut et fort.
"Non, la France de 2024 n'est pas la Grèce de 2010, gardons le sens de la mesure et gardons notre sang-froid", a poursuivi le locataire de Bercy - alors que les agences de notation Moody’s et Fitch ont maintenu la note de la dette française en fin de semaine dernière - avant de brandir à la tribune un dossier rouge contenant "les 2 500 courriers, tous partis confondus, exigeant plus de dépenses publiques, dans tous les domaines".
Détaillant la stratégie de l'exécutif en matière de réduction du déficit public, Bruno Le Maire a cité "la croissance et le plein emploi", "les réformes de structure comme la réforme de l'assurance chômage ou la simplification pour toutes les PME", ainsi que "la réduction des dépenses". "Nous gardons comme boussole la cible de 3% de déficit public à horizon 2027", a réaffirmé le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, à commencer par "l'objectif de ramener le déficit de 5,5% à 5,1% en 2024".
LCP - Article complet
Débat d'orientation et de programmation des finances publiques
Voir la vidéo
Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, n'a pas tardé à accéder à la demande des députés Socialistes, en transmettant le document à la représentation nationale, et indiquant qu'elle n'y trouverait "aucune chose singulière" par rapport à ce que le gouvernement défend haut et fort.
"Non, la France de 2024 n'est pas la Grèce de 2010, gardons le sens de la mesure et gardons notre sang-froid", a poursuivi le locataire de Bercy - alors que les agences de notation Moody’s et Fitch ont maintenu la note de la dette française en fin de semaine dernière - avant de brandir à la tribune un dossier rouge contenant "les 2 500 courriers, tous partis confondus, exigeant plus de dépenses publiques, dans tous les domaines".
Détaillant la stratégie de l'exécutif en matière de réduction du déficit public, Bruno Le Maire a cité "la croissance et le plein emploi", "les réformes de structure comme la réforme de l'assurance chômage ou la simplification pour toutes les PME", ainsi que "la réduction des dépenses". "Nous gardons comme boussole la cible de 3% de déficit public à horizon 2027", a réaffirmé le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, à commencer par "l'objectif de ramener le déficit de 5,5% à 5,1% en 2024".
LCP - Article complet
Débat d'orientation et de programmation des finances publiques
Voir la vidéo
Dans la même rubrique
-
Parl. - Polémique sur une nouvelle « contribution » locale : « Ça confirme que c’était une connerie de supprimer la taxe d’habitation »
-
RM - Dépassement du seuil de 1 000 habitants et conséquences pour les communes
-
Doc - Le compte financier unique, une réforme budgétaire pour plus de clarté
-
RM - Craintes des maires et des élus locaux quant à la création obligatoire d'un budget vert dans les collectivités territoriales
-
Actu - Perspectives financières des collectivités territoriales : l’APVF demande une véritable négociation avec l’état