
Bruno Arcadipane, président du conseil d'administration du premier groupe de logements sociaux en France, a dénoncé les risques de mainmise de l’État sur ses missions pilotées aujourd’hui par les partenaires sociaux. Il s’est également insurgé contre les coups de rabots et les perspectives guère encourageantes pour le budget 2024.
Action Logement espérait certainement autre chose pour son 70e anniversaire. Les partenaires sociaux, chargés de sa gestion, donnent de la voix depuis plusieurs jours sur un changement de statut en apparence technique, mais qui pourrait être lourd de conséquences. Le président du groupe, Bruno Arcadipane, s’est en ému vigoureusement ce 24 mai, devant la commission des affaires économiques du Sénat.
Pour comprendre les raisons de sa colère, petit retour en arrière. En août dernier, l’INSEE a décidé de requalifier sa filière Action Logement Services - qui assure la collecte et la gestion de la participation des employeurs à l’effort de construction ou « 1 % logement » - en administration publique. Les gestionnaires d’Action Logement craignent depuis que le ministère des Comptes publics entérine ce choix dans un arrêté qui ferait entrer cette entité dans le giron des organismes divers d’administrations centrales, aux côtés des grandes agences de l’État.
Au sommaire de l’article
« La politique du nœud coulant »
« Action Logement ça ne peut pas être un distributeur automatique »
« On est à l’os »
Public Sénat >> Article complet
Crise du logement : qu’attend-on pour agir ?
France Urbaine >> Communiqué
Action Logement espérait certainement autre chose pour son 70e anniversaire. Les partenaires sociaux, chargés de sa gestion, donnent de la voix depuis plusieurs jours sur un changement de statut en apparence technique, mais qui pourrait être lourd de conséquences. Le président du groupe, Bruno Arcadipane, s’est en ému vigoureusement ce 24 mai, devant la commission des affaires économiques du Sénat.
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