
Si ce logo est familier, la majorité des consommateurs se trompe sur sa signification. Environ 60 % pensent à tort qu’il indique que l’emballage est recyclable. En réalité, il reflète juste le fait que le metteur sur le marché a payé une cotisation à Citeo (anciennement Éco-emballages), l’organisme chargé de gérer et financer le recyclage des emballages et des papiers.
Depuis près de trente ans, le principe de la «responsabilité élargie du producteur» est en vigueur pour les emballages des produits de consommation. Cela signifie que le professionnel qui en met un sur le marché doit payer une cotisation à un éco-organisme - aujourd’hui Citeo - pour financer le développement du recyclage.
Ce paiement a été symbolisé par le Point vert mais celui-ci n’a rien à voir avec le fait que le packaging qui le porte soit recyclable. Il n’apporte aucune information utile au consommateur et n’a donc aucune raison de figurer sur les produits. Seuls les impératifs du marketing expliquent qu’il ait survécu. À une époque où le tri des déchets est considéré par les Français comme l’un des gestes les plus utiles pour l’environnement, laisser entendre qu’un emballage aura une deuxième vie peut s’avérer payant. Et comme les éco-organismes à la manœuvre sont aux mains des professionnels , l’inertie a prévalu pendant un quart de siècle (suite de l’article au lien ci-dessous)
UFC Que Choisir >> Article complet
Depuis près de trente ans, le principe de la «responsabilité élargie du producteur» est en vigueur pour les emballages des produits de consommation. Cela signifie que le professionnel qui en met un sur le marché doit payer une cotisation à un éco-organisme - aujourd’hui Citeo - pour financer le développement du recyclage.
Ce paiement a été symbolisé par le Point vert mais celui-ci n’a rien à voir avec le fait que le packaging qui le porte soit recyclable. Il n’apporte aucune information utile au consommateur et n’a donc aucune raison de figurer sur les produits. Seuls les impératifs du marketing expliquent qu’il ait survécu. À une époque où le tri des déchets est considéré par les Français comme l’un des gestes les plus utiles pour l’environnement, laisser entendre qu’un emballage aura une deuxième vie peut s’avérer payant. Et comme les éco-organismes à la manœuvre sont aux mains des professionnels , l’inertie a prévalu pendant un quart de siècle (suite de l’article au lien ci-dessous)
UFC Que Choisir >> Article complet
Dans la même rubrique
-
Actu - Appel à projets - Accompagner les collectivités dans le déploiement de la collecte pour recyclage des déchets d’emballages ménagers issus de la consommation Hors foyer
-
JOUE - Emballages - Nouvelles obligations européennes en matière environnementale : application aux marchés publics écologiques
-
Actu - Recycler les déchets plastiques et le CO2 en nouveaux matériaux : une piste sérieuse pour le climat ?
-
RM - Révision du plafond de la taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers
-
Actu - Enquête portant sur les coûts de nettoiement des déchets abandonnés diffus sur la voirie, les plages et les réseaux d’eau