
Interrogé par la commission des finances (en format commission d’enquête) de l’Assemblée nationale ce mardi, l’ancien Premier ministre Gabriel ATTAL a réitéré une fausse accusation concernant les finances des collectivités, leur imputant la responsabilité de 0,4 point du dérapage en raison d’une dégradation de leur solde.
Depuis plusieurs mois, les collectivités locales sont pointées du doigt pour leur prétendue participation à la dégradation budgétaire de la France, observée à la fin de l’année 2024.
Il est urgent de cesser de propager ce genre de déclaration qui aboutit à des décisions désastreuses pour les Départements. Le projet de loi de finances définitivement adopté hier réalise une ponction sur les recettes départementales de près de 1 milliard, quand les dépenses imposées par l’État continuent de croître inexorablement (par exemple la hausse des cotisations CNRACL de 1,2 milliard qui s’ajoutera aux 3 milliards d’euros de dépenses supplémentaires décidées par l’État depuis 2022).
Comme l’a indiqué l’ancien Premier ministre Michel BARNIER lors de son audition mercredi, faire porter la responsabilité de l’endettement du pays aux collectivités relève d’une forme de « facilité ». Les anciens ministres ne devraient pas s’y employer et s’efforcer plutôt de rechercher les raisons qui les ont conduits à présenter au Parlement des prévisions aussi déconnectées de la réalité.
Départements de France aura l’occasion de rétablir la vérité devant la commission d’enquête.
Source - Départements de France
Depuis plusieurs mois, les collectivités locales sont pointées du doigt pour leur prétendue participation à la dégradation budgétaire de la France, observée à la fin de l’année 2024.
Il est urgent de cesser de propager ce genre de déclaration qui aboutit à des décisions désastreuses pour les Départements. Le projet de loi de finances définitivement adopté hier réalise une ponction sur les recettes départementales de près de 1 milliard, quand les dépenses imposées par l’État continuent de croître inexorablement (par exemple la hausse des cotisations CNRACL de 1,2 milliard qui s’ajoutera aux 3 milliards d’euros de dépenses supplémentaires décidées par l’État depuis 2022).
Comme l’a indiqué l’ancien Premier ministre Michel BARNIER lors de son audition mercredi, faire porter la responsabilité de l’endettement du pays aux collectivités relève d’une forme de « facilité ». Les anciens ministres ne devraient pas s’y employer et s’efforcer plutôt de rechercher les raisons qui les ont conduits à présenter au Parlement des prévisions aussi déconnectées de la réalité.
Départements de France aura l’occasion de rétablir la vérité devant la commission d’enquête.
Source - Départements de France
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