Au premier rang des menaces de sécurité nationale figure la menace terroriste, qu’elle s’applique sur le territoire, contre les ressortissants ou les intérêts français à l’étranger, ou dans le cyberespace. Pour y faire face, la France dispose d’un dispositif national complet, dans lequel s’insère le plan VIGIPIRATE.
Cet outil d’aide à la décision, mis à la disposition du Premier ministre, associe tous les acteurs nationaux (l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs publics et privés et les citoyens) à une démarche de vigilance, de prévention et de protection.
Le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), à la suite du Conseil de défense et de sécurité présidé par le Président de la République, a présenté ce jeudi 1er décembre une nouvelle version du plan VIGIPIRATE de lutte contre le terrorisme, comprenant un niveau d’alerte supplémentaire.
Le plan VIGIPIRATE comprend 300 mesures s’appliquant à 13 grands domaines d’action tels que les transports, la santé et les réseaux… Ces mesures sont réparties entre un socle de mesures permanentes et un ensemble de mesures additionnelles. Ces mesures pouvant être activées en fonction de l’évolution de la menace et des vulnérabilités.
Trois niveaux de ce plan sont désormais possibles :
Vigilance
Ce niveau correspond à la posture permanente de sécurité, valable sur l’ensemble du territoire au quotidien. Il implique la mise en oeuvre de la totalité des mesures permanentes.
Sécurité renforcée - Risque attentat
Réponse de l’Etat à un niveau élevé de la menace terroriste, concernant l’ensemble du territoire ou ciblant une zone géographique ou un secteur d’activité particulier. Ce niveau d’alerte n’a pas de limite de temps définie. Il prévoit le renforcement des mesures permanentes et l’activation de mesures additionnelles, comme des patrouilles supplémentaires, des filtrages ou encore des fouilles.
Urgence attentat
En cas de menace d’attaque terroriste documentée et imminente, soit à la suite immédiate d’un attentat, un état de vigilance et de protection maximal est déclenché sur l’ensemble du territoire national ou sur une zone géographique délimitée. Par nature de courte durée, il peut être désactivé dès la fin de la gestion de crise. Ce niveau permet de prendre des mesures additionnelles contraignantes comme la fermeture de certaines routes et de transports publics, ou encore d'arrêter le ramassage scolaire.
Ministère de l'Intérieur - 2016-12-01
Cet outil d’aide à la décision, mis à la disposition du Premier ministre, associe tous les acteurs nationaux (l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs publics et privés et les citoyens) à une démarche de vigilance, de prévention et de protection.
Le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), à la suite du Conseil de défense et de sécurité présidé par le Président de la République, a présenté ce jeudi 1er décembre une nouvelle version du plan VIGIPIRATE de lutte contre le terrorisme, comprenant un niveau d’alerte supplémentaire.
Le plan VIGIPIRATE comprend 300 mesures s’appliquant à 13 grands domaines d’action tels que les transports, la santé et les réseaux… Ces mesures sont réparties entre un socle de mesures permanentes et un ensemble de mesures additionnelles. Ces mesures pouvant être activées en fonction de l’évolution de la menace et des vulnérabilités.
Trois niveaux de ce plan sont désormais possibles :
Vigilance
Ce niveau correspond à la posture permanente de sécurité, valable sur l’ensemble du territoire au quotidien. Il implique la mise en oeuvre de la totalité des mesures permanentes.
Sécurité renforcée - Risque attentat
Réponse de l’Etat à un niveau élevé de la menace terroriste, concernant l’ensemble du territoire ou ciblant une zone géographique ou un secteur d’activité particulier. Ce niveau d’alerte n’a pas de limite de temps définie. Il prévoit le renforcement des mesures permanentes et l’activation de mesures additionnelles, comme des patrouilles supplémentaires, des filtrages ou encore des fouilles.
Urgence attentat
En cas de menace d’attaque terroriste documentée et imminente, soit à la suite immédiate d’un attentat, un état de vigilance et de protection maximal est déclenché sur l’ensemble du territoire national ou sur une zone géographique délimitée. Par nature de courte durée, il peut être désactivé dès la fin de la gestion de crise. Ce niveau permet de prendre des mesures additionnelles contraignantes comme la fermeture de certaines routes et de transports publics, ou encore d'arrêter le ramassage scolaire.
Ministère de l'Intérieur - 2016-12-01
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