
Le secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR), Étienne Apaire, revient sur le bilan et les perspectives des stratégies nationales de prévention de la délinquance.
Interview Étienne Apaire
- De plus en plus d’intercommunalités s’emparent des problématiques de prévention de la délinquance. Qu’en pensez-vous ?
Le maire joue un rôle central dans la prévention de la délinquance au niveau local, mais cette réalité dépasse souvent les frontières administratives des communes, notamment en raison de la dynamique du narcotrafic et de la cybercriminalité. Les petites communes, en particulier celles de moins de 15 000 habitants, rencontrent des difficultés pour gérer seules cette prévention. L'approche intercommunale, via les Conseils intercommunaux de prévention de la délinquance, permet d'articuler les actions pour un meilleur soutien à la population. La Stratégie nationale de prévention de la délinquance (SNPD) vise à clarifier les rôles des élus et à encourager la coopération entre communes pour une politique publique efficace.
- Quelles seront les grandes lignes de la future stratégie nationale de prévention de la délinquance ?
La future stratégie de prévention de la délinquance doit s'adapter aux évolutions récentes, notamment celles liées aux crises sanitaires, d'ordre public et informationnelles. Basée sur des données du ministère de l'Intérieur, elle propose plusieurs axes d'évolution. Il est essentiel de renforcer le dialogue et l'autorité auprès des jeunes et de leurs parents, tout en améliorant leur santé mentale et leurs compétences psychosociales.
La généralisation des dispositifs de rappel à l’ordre, la prévention des rixes et la lutte contre la prolifération des armes blanches sont des priorités. Enfin, il est crucial de former les acteurs sur le terrain et d'évaluer l'efficacité des actions menées.
Source - CIPDR
Interview Étienne Apaire
- De plus en plus d’intercommunalités s’emparent des problématiques de prévention de la délinquance. Qu’en pensez-vous ?
Le maire joue un rôle central dans la prévention de la délinquance au niveau local, mais cette réalité dépasse souvent les frontières administratives des communes, notamment en raison de la dynamique du narcotrafic et de la cybercriminalité. Les petites communes, en particulier celles de moins de 15 000 habitants, rencontrent des difficultés pour gérer seules cette prévention. L'approche intercommunale, via les Conseils intercommunaux de prévention de la délinquance, permet d'articuler les actions pour un meilleur soutien à la population. La Stratégie nationale de prévention de la délinquance (SNPD) vise à clarifier les rôles des élus et à encourager la coopération entre communes pour une politique publique efficace.
- Quelles seront les grandes lignes de la future stratégie nationale de prévention de la délinquance ?
La future stratégie de prévention de la délinquance doit s'adapter aux évolutions récentes, notamment celles liées aux crises sanitaires, d'ordre public et informationnelles. Basée sur des données du ministère de l'Intérieur, elle propose plusieurs axes d'évolution. Il est essentiel de renforcer le dialogue et l'autorité auprès des jeunes et de leurs parents, tout en améliorant leur santé mentale et leurs compétences psychosociales.
La généralisation des dispositifs de rappel à l’ordre, la prévention des rixes et la lutte contre la prolifération des armes blanches sont des priorités. Enfin, il est crucial de former les acteurs sur le terrain et d'évaluer l'efficacité des actions menées.
Source - CIPDR
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