Aux termes de l'article L. 2132-5 du code général des collectivités territoriales : " Tout contribuable inscrit au rôle de la commune a le droit d'exercer, tant en demande qu'en défense, à ses frais et risques, avec l'autorisation du tribunal administratif, les actions qu'il croit appartenir à la commune, et que celle-ci, préalablement appelée à en délibérer, a refusé ou négligé d'exercer ". Il appartient au tribunal administratif, statuant comme autorité administrative, et au Conseil d'Etat, saisi d'un recours de pleine juridiction dirigé contre la décision du tribunal administratif, lorsqu'ils examinent une demande présentée par un contribuable sur le fondement de ces dispositions, de vérifier, sans se substituer au juge de l'action, et au vu des éléments qui leur sont fournis, que l'action envisagée présente un intérêt matériel suffisant pour la commune et qu'elle a une chance de succès.
Il résulte de l'instruction que M. C...A..., contribuable de la commune de Châteauneuf-de-Grasse, a demandé au tribunal administratif de Nice l'autorisation d'exercer pour le compte de cette commune l'action prévue par l'article L. 480-14 du code de l'urbanisme en vue de la démolition d'une piscine, construite sans autorisation et en méconnaissance du plan local d'urbanisme, et de constructions édifiées en méconnaissance des permis de construire délivrés par le maire de la commune, sur une parcelle voisine de sa propriété. Par une décision du 31 mars 2017, le tribunal administratif de Nice a refusé cette autorisation à M. A...au motif qu'une telle action ne présentait pas un intérêt matériel suffisant pour la commune.
Conseil d'État N° 410192 - 2017-12-18
Il résulte de l'instruction que M. C...A..., contribuable de la commune de Châteauneuf-de-Grasse, a demandé au tribunal administratif de Nice l'autorisation d'exercer pour le compte de cette commune l'action prévue par l'article L. 480-14 du code de l'urbanisme en vue de la démolition d'une piscine, construite sans autorisation et en méconnaissance du plan local d'urbanisme, et de constructions édifiées en méconnaissance des permis de construire délivrés par le maire de la commune, sur une parcelle voisine de sa propriété. Par une décision du 31 mars 2017, le tribunal administratif de Nice a refusé cette autorisation à M. A...au motif qu'une telle action ne présentait pas un intérêt matériel suffisant pour la commune.
Conseil d'État N° 410192 - 2017-12-18
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